Louis Minus XVI
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[EN] It’s been almost 10 years since Louis Minus XVI reigned over the free jazz of the Flandres. Fortunately for us, his reign is not ready to stop with this new album “De Anima “. This Art Ensemble of Lille is hyperactive. In addition to three albums and a split with the Berber artist Lahcen Akil, we find members of the quartet in equally ambitious projects, such as Unik Ubik, M.Thibault, Hook, L’Atelier d’Education Musicale du Centre Social Raymond Poulidor, but also in the company of avant-garde cult figures such as Daniel Carter or Pascal Comelade. The music of Louis Minus XVI is revolutionary, humanist scaffold jazz whose alto and tenor saxophones Adrien Douliez and Jean Baptiste Rubin are the breath of life. They mix, accompany each other, clash stereophonically, and systematically fall back on their legs like a gutter cat skirmish. Frederic L’Homme’s abrasive drum play, from which chaos emanates, adds depth to this dialogue, and airs the space with world music incursions reminiscent of Okay Temiz’s work. This twilight jazz, sometimes composed of afrobeat, is led by the stretchy and incisive bass of Maxime Petit, whose aggressiveness fades with a soft groove finesse, evoking the chaâbi sounds. The experience is total live, in perfect symbiosis, Louis Minus XVI guarantee a trance at the crossroads of Post-Punk and Be-Bop. The icing on the cake, they happen mostly in small places, close to people, reflecting the state of mind that unites them. Sam Nolin
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[FR] Cela fait maintenant presque 10 ans que Louis Minus XVI règne sur le free jazz des Flandres. Fort heureusement pour nous, son règne n’est pas prêt de s’arrêter avec ce nouvel album “De Anima”. Cet Art Ensemble de Lille est hyperactif. Outre trois albums et un split avec l’artiste berbère Lahcen Akil, on retrouve les membres du quartet dans des projets tout aussi ambitieux, tels Unik Ubik, M.Thibault, Hook, L’Atelier d’Education Musicale du Centre Social Raymond Poulidor, mais également en accompagnement de figures cultes de l’avant garde tels que Daniel Carter ou Pascal Comelade. La musique de Louis Minus XVI est révolutionnaire, du jazz d’échafaud humaniste dont les saxophones alto et ténor d’Adrien Douliez et de Jean Baptiste Rubin sont le souffle de vie. Ils s’entremêlent, s’accompagnent, s’affrontent de manière stéréophonique, et retombent systématiquement sur leurs pattes comme une escarmouche de chat de gouttière. Le jeu de batterie abrasif de Frédéric L’Homme, duquel émane le chaos, ajoute de la profondeur à ce dialogue, et permet d’aérer l’espace avec des incursions world qui rappellent le travail d’Okay Temiz. Ce jazz crépusculaire, parfois composé d’afrobeat, est emmené par la basse tendue et incisive de Maxime Petit, dont l’agressivité s’estompe par une finesse au groove suave, évoquant les sonorités chaâbi. L’expérience est totale en live, en parfaite symbiose les Louis Minus XVI garantissent une transe à la croisée du Post-Punk et du Be-Bop. Cerise sur le gâteau, ils se produisent la plupart du temps dans de petits lieux, proches des gens, reflétant ainsi l’état d’esprit qui les unis. Sam Nolin
Picture:©DR